Matthieu M. - Publié le 12 octobre 2017
ÉCOLOGIE - La Mairie de Paris a pour ambition d'être neutre en carbone et d'utiliser 100% d'énergies renouvelables d'ici 2050, tout en veillant à la qualité de l'air de ses habitants.
Mise à jour du 12 octobre 2017 :
Le jeudi 12 octobre 2017, suite à de nombreux articles sur l'interdiction des voitures à essence d'ici 2030, la maire de Paris, Anne Hidalgo a publié un démenti sur sa page Facebook. Elle explique que le plan climat énergie de la ville de Paris "fixe pour ambition la fin des moteurs diesel à Paris en 2024 et à essence en 2030". Mais elle précise "qu'aucune mesure d'interdiction ou de sanction ne figure dans ce nouveau Plan Climat Énergie territorial de Paris". La fin de la voiture à essence est un objectif et non une interdiction.
Après avoir banni les véhicules diesel pour 2024, la mairie de Paris souhaite désormais interdire les véhicules à essence pour 2030.
Un engagement de la COP21
Cette mesure a été annoncé mercredi 11 octobre 2017 à l'occasion du comité de pilotage du Plan climat énergie de la ville de Paris. La maire de Paris, Anne Hidalgo, a pour ambition de faire respecter l'engagement pris pendant la COP21, celui d'être neutre en carbone et d'utiliser 100% d'énergies renouvelables d'ici 2050, comme le rappelle France Info.
Un objectif rappelé par Christophe Najdovski, l'adjoint aux transports de la mairie de Paris, au micro de France Info :
Fin des voitures à essence dans Paris dès 2030 : "définir une ville neutre en carbone à moyen et à long terme" dit @C_Najdovski pic.twitter.com/Gw7NUYTLCG
franceinfo (@franceinfo) October 12, 2017
Plus de la moitié des Parisien-nes n'ont pas de voiture
Selon la mairie, la mesure ne risque pas de poser beaucoup de problèmes puisque 60% des Parisien-nes ne possèdent pas de voiture. Le développement des transports en commun prévu par le projet du Grand Paris compenseront l'interdiction.
Mais pour le moment rien n'est fait. Il va falloir dans un premier temps, consulter les maires d'arrondissement, puis attendre que le Conseil de Paris ne programme le débat en séance autour du 20 novembre.
La qualité de l'air est devenu un enjeu de santé de premier plan. Selon une étude récente de l'Agence européenne de l'environnement, elle causerait plus de 500 000 morts en Europe par an. Une priorité pour la capitale française qui multiplie les initiatives de ce genre à l'image de "la journée sans voiture".