Lisa Hör - Publié le 26 juillet 2017
VIDÉO - Ce vélo vertical monte ou descend contre le mur selon le sens dans lequel on pédale. Il est moins fatigant à utiliser qu'il n'en a l'air !
Monter les escaliers, marche par marche, pour se rendre au 12e étage ? Trop fatigant. Prendre l'ascenseur et se laisser porter ? Trop sédentaire.
Mais une troisième voie est possible ! L'architecte Elena Larriba a mis au point un vélo, fixé au mur, qui monte ou descend selon que l'on pédale vers l'avant ou l'arrière.
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce prototype surprenant, baptisé Vycle, ne nécessite pas forcément beaucoup d'efforts physiques.
Un système à plusieurs vitesses, pour faciliter la montée
L'architecte prévoit en effet qu'il soit possible de doser son effort, comme on le ferait sur un vélo classique en changeant de vitesse.
Le prototype présenté dans la vidéo est conçu pour que l'utilisateur ne soulève que 10% de son poids. Par exemple, une personne de 70 kilos ne déplace à la force de ses jambes que 7 kilos.
À l'avenir, une assistance électrique pourrait être ajoutée à ce système. Elle permettrait alors d'aller plus vite avec le vélo-ascenseur qu'en montant les marches quatre à quatre.
"Cela peut être très bénéfique aux personnes âgées, pour qui il est difficile de monter et descendre les escaliers, mais qui peuvent en revanche pédaler, estime Elena Larriba. Vycle peut les maintenir actifs et mobiles à la maison."
Des vélos-ascenseurs sur les façades des immeubles
On pourrait installer ce vélo-ascenseur, dans une maison à un ou deux étages, comme alternative aux escaliers. Mais aussi sur la façade des immeubles d'habitation ou de bureaux, à l'intérieur de tubes en verre, pour pédaler en profitant d'une vue panoramique sur le paysage.
Après tout, cela ne donnerait pas plus le vertige que ce ce toboggan de verre installé tout en haut de la plus haute tour de Los Angeles, que l'on emprunte, lui, seulement pour descendre !
Elena Larriba imagine aussi des installations éphémères, sur des chantiers, pour permettre aux ouvriers de monter plus facilement en haut des échafaudages.
L'idée, saugrenue au premier coup d'œil, pourrait donc bien s'imposer dans les villes qui s'élèvent toujours plus haut.