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AVENTURE - Marc Pointud est parti vivre dans un phare breton, inhabité depuis plus d'un siècle. Son but ? Le voir réhabilité.

Marc Pointud, président de la Société nationale pour le patrimoine des phares et balises s'est lancé le pari un peu fou de vivre deux mois dans la maison du phare de Tévennec, au large de la pointe du Finistère.

Le but ? Réunir les sommes nécessaires, notamment par le biais du mécénat, à sa réhabilitation : deux millions d'euros.

Un sacré pari puisque Marc Pointud vivra coupé des hommes pendant 60 jours, avec uniquement un téléphone portable et un ordinateur comme lien avec la terre ferme. Autre détail et non des moindres : ce phare est inhabité depuis plus d'un siècle. Une légende bretonne le dit d'ailleurs hanté. L'Ankou, figure celte personnalisant la mort rôderait dans les parages. Un esprit qui aurait rendu fous certains gardiens, quand d'autres auraient trouvé la mort.

© Matthew Nexter

Pour autant, pas de quoi décourager le moins du monde cet expert en patrimoine maritime.

Vivre dans 6m2

À l'intérieur du phare, le confort est sommaire : un lit, des chaises, quatre tréteaux et deux planches en guise de table, le tout dans 6 petits mètres carrés. Il lui faut également jongler entre les fuites et les défauts d'isolation qui rendent cet édifice ouvert aux quatre vents.

© Brigitte Godefroy

Dans ses bagages : près de 400 kilos de victuailles, mais aussi des jerricans d'eau. Le phare n'étant raccordé à aucun réseau. Dans son paquetage également un panneau solaire qui lui permet de recharger les batteries de ses différents appareils.

œuvrer à la rénovation de ce phare breton

Pour communiquer autour de son projet, Marc Pointud alimente quotidiennement son blog qu'il tient comme un journal de bord. Actif sur twitter, il poste de nombreuses photos accompagnées du hastag #Tevennec. L'aventurier au grand coeur réalise aussi des petites vidéos pour Tébéo.

© SNPB

Un projet qui semble porter ses fruits puisqu'un jeune artiste français, qui vit et expose à New-York, serait interessé pour financer une partie des travaux.