Marie Tétrel - Publié le 20 septembre 2019
BONHEUR - Dans la commune de Essarts-en-Bocage, le maire a rédigé un texte tout à fait officiel pour lutter contre la morosité et la déprime dues à l'arrivée de l'automne.
"Considérant le risque élevé de mauvaise humeur à l'arrivée de l'automne et au taux d'ensoleillement moins important, considérant la vitesse à laquelle une émotion négative peut se répandre et faire des ravages...", il sera obligatoire "d'être en joie sur la ville d'Essarts-en-Bocage du 5 au 11 octobre" Ce texte de loi n'est pas une plaisanterie, mais un vrai arrêt pris par Freddy Riffaud, le maire (PS) de la commune de Vendée.
Du 5 au 11 octobre prochain, la commune impose aux habitant-es d'être "de bonne humeur" jusqu'au coucher du soleil. Attention, aucune dérogation ne sera accordée !
Un arrêté loufoque mais qui a du sens
Interdiction donc d'être de mauvaise humeur en journée ou de regarder un film triste, obligation de faire sourire 10 personnes par jour ou de prendre "des gouttes de joie liquide" chaque matin. Le maire s'est amusé a imaginer sept articles dans son arrêté, qui interdit aussi l'accès au territoire à toute "personne qui pourrait faire barrage à l'expression" de bonheur.
L'arrêté fait en fait écho à "Ville en joie", semaine de festivités organisée à la même période dans la commune. "Tout est bon contre la morosité ! Je vous invite à venir participer", a tweeté Freddy Riffaud, le maire.
L'initiative n'est pas sans nous rappeler celle du maire de Challans, une autre commune de Vendée, qui avait enjoint le soleil d'être présent du lundi au dimanche. Mais une question reste a élucider : la police municipale punira-t-elle les citoyen-nes en infraction par... des chatouilles ?