Clémence Leleu - Publié le 4 avril 2017
ARCHITECTURE - Cette tour flottera en orbite à 50 000 km au-dessus de la terre. Pour retourner sur Terre ? On saute en parachute.
Oubliez tout ce que vous connaissez de plus fou en matière d'architecture. La tour la plus haute du monde, Burj Khalifa, située à Dubaï, celle en forme de U inversé ou encore la tour new-yorkaise aux faux airs de jeu d'adresse font pâle figure face à Analemma.
Analemma est le nouveau projet, complètement fou, du cabinet d'architecture New-Yorkais Clouds AO, qui avait déjà fait parlé de lui en traçant les contours des futures maisons martiennes.
Un immeuble fixé à l'astéroïde avec des câbles
Cette tour serait fabriquée à partir de matériaux légers et durables, comme l'aluminium ou le carbone et son sommet se situerait dans l'atmosphère, à 50 000 km au dessus de la Terre. La structure serait, quant à elle, fixée grâce à des câbles de haute résistance à un astéroïde placé sur orbite.
À cette altitude, les températures avoisinent les -40°C. La taille et l'épaisseur des fenêtres seraient donc adaptées tant à la pression qu'aux températures extérieures, pour que les habitants n'aient pas l'impression d'habiter dans un environnement trop hostile. Voire, il faut le dire, dans le vide !
Un building conçu comme une ville à part entière
La tour serait également équipée de panneaux solaires, pour être autonome en électricité, et d'un système pour récupérer l'eau de pluie ainsi que celle contenue dans les nuages.
Mais ce n'est pas tout. Habitations, bureaux, commerces, cultures ou encore cimetière, les architectes ont conçu Analemma comme une véritable ville. Seule limite : les relations avec la planète Terre seront plus complexes : l'unique moyen de quitter cette tour étant le saut en parachute
Reste une inconnue de taille : si on sait comment en descendre, on ne sait pas encore très bien comment y monter.
Alors, tenté-e ?