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INSERT - Installer un insert dans sa cheminée, c'est profiter du plaisir du feu de bois, tout en optant pour un chauffage performant. Découvrez nos conseils d'experts avant d'acheter votre matériel.

Une cheminée à foyer ouvert, c'est 15% de rendement, contre 75% pour un foyer fermé. La solution la plus facile pour opérer ce changement, c'est d'installer un insert dans sa cheminée.

Découvrez les conseils de nos experts, Jérôme Prévieux, professionnel du matériel de chauffage feudebois.com Laurent Prenez, conseiller Info-Energie à l'Agence Parisienne du Climat et Michel Antherieu, co président de la commission chauffage au bois domestique du syndicat des énergies renouvelables.

1 - Les avantages d'installer un insert dans sa cheminée ouverte

L'insert s'encastre dans une cheminée déjà existante : il transforme ainsi une cheminée à foyer ouvert en cheminée à foyer fermé” explique Michel Antherieu. Ainsi, le feu produit 60% d'énergie supplémentaire.

Un foyer fermé, s'il est certifié, permet aussi de réduire l'émission de particules fines produites lors de la combustion de bois, facteur diminué de 50 à 100 par rapport à un foyer ouvert.

Dans les logements bien isolés, une seule bûche suffit pour chauffer le logement correctement”, constate Laurent Prenez.

2 - Le conduit de la cheminée doit être conforme

Selon les termes du NF DTU 24.1 et 24.2, le conduit doit être sécurisé, stable, étanche et résistant au feu. “Dans le cas où le conduit ne serait pas conforme, il faudra procéder au tubage, ce qui entraîne des coûts supplémentaires”, précise Jérôme Prévieux.

Si les conduits sont considérés comme équipements collectifs, l'utilisateur doit demander l'accord de la copropriété avant tout début des travaux. “Les fumées provenant de foyers fermés étant trois à quatre fois plus chaudes que les fumées de cheminée à foyer ouvert”, ajoute Jérôme Prévieux, obligeant donc généralement à revoir les performances des conduits d'origine.

Selon la même réglementation, une distance de sécurité doit être respectée entre la paroi extérieure du conduit et tout matériau combustible, à savoir 10 cm minimum.

© Yuri_Arcurs - getty images

3 - Le sol doit être assez résistant

Il faut veiller à ce que le plancher soit assez résistant pour supporter le poids de l'insert (de 140 kg à 500 kg environ) et des combustibles.

Le mieux est quand même de faire appel à un professionnel qui pourrait évaluer la situation” rappelle Michel Antherieu.

4 - L'intérieur doit être correctement ventilé

Le bon dimensionnement de l'arrivée de l'air est important pour une bonne combustion. Le plus souvent, l'air est puisé dans la pièce où se trouve l'insert, par la partie basse du matériel.

Si le logement est équipé d'une VMC, la création d'une entrée d'air supplémentaire est obligatoire.

Pour les logements soumis à la réglementation thermique 2012, doit être créée une entrée d'air reliée à l'appareil, sans que cela n'affecte l'étanchéité de la bâtisse.

5 - Le mur d'adossement doit recevoir un traitement spécial

Le mur d'adossement doit être couvert d'un isolant incombustible et résistant au feu.

6 - Faire appel à un ramoneur est obligatoire

Deux fois par an, dont une fois pendant la période de chauffe, un professionnel doit venir ramoner votre conduit. Cela est vrai pour l'insert, et pour toute utilisation du conduit.

7 - Des aides de financement existent

Dans le cadre de la transition énergétique, l'État a mis en place différentes aides à destination des particuliers pour les encourager à changer leur matériel de chauffage.

Mais attention, les conditions d'attribution sont très strictes : le matériel doit notamment être posé par un installateur agréé RGE, et doit être labellisé flamme verte au moins 5 étoiles”, précise Laurent Prenez.

Pour plus d'informations sur les conditions et autres réglementations, vous pouvez vous rapprocher de l'agence info énergie de votre région, ou contactez l'ADEME.

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