Emmanuel Chirache - Publié le 23 novembre 2018
ARCHITECTURE - Un cabinet d'architectes sud-africain invente le toit en pyramide inversée pour faire pénétrer la lumière et ouvrir la maison sur l'environnement.
Sur les hauteurs de Cape Town en Afrique du Sud, cette magnifique maison d'architecte trône au milieu de montagnes aux noms évocateurs, tels que "Lion's Head" ou "Table Mountains". Un panorama exceptionnel que le cabinet SAOTA a souhaité mettre en valeur lorsqu'il a conçu ce bien au nom de code Kloof 119A (à vos souhaits).
Si la villa contient un grand nombre d'innovations architecturales, c'est son toit en pyramide inversée qui retient l'attention. Le système crée une immense fenêtre en claire-voie à l'étage supérieur, d'où l'on aperçoit le ciel, les étoiles et les montagnes qui surplombent le site.
Qu'on soit dans la cuisine, dans le salon ou la salle à manger, on peut donc admirer la pleine lune ou le paysage avec un simple petit mouvement de tête.
La pyramide s'illumine la nuit
Aucun prix n'a filtré, mais on se doute que la famille qui habite ici a mis les moyens pour acquérir cette propriété de 850 m2. Peu importe, car l'idée en elle-même pourra inspirer tous ceux qui rêvent d'intégrer leur habitat dans leur environnement et inonder de lumière leur maison. Pour les petits budgets, on vous recommande ce simple réflecteur de lumière.
Le concept est poussé jusqu'au bout, puisque le mur qui longe la maison est fabriqué dans une pierre typique de la région.
Autre idée étonnante, chaque étage possède un ensemble comprenant un jardin et une cour qui communiquent visuellement avec la nature. Globalement, les pièces sont toutes ouvertes sur l'extérieur et les matériaux des constructions sont bruts et naturels, pierre, chêne, verre. La nuit, la pyramide s'illumine un peu comme celle qui embellit la cour Napoléon du Louvre.
On comprend pourquoi la maison a fait la couverture du prestigieux magazine allemand Architektur und Wohnen, avec ce titre "Mehr Licht !" : "plus de lumière !" en français. Une phrase dont on dit qu'elle fut la dernière prononcée par le poète allemand Goethe avant de mourir.