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TRAVAUX - Cloison amovible ou durable ? Quelle surface prévoir ? Faut-il refaire l'électricité ? Tous les points à ne pas négliger lorsque l'on crée une nouvelle pièce.

L'arrivée prochaine d'un nouveau-né, des amis à accueillir, un nouvel emploi à domicile nécessitant un bureau... À défaut de pouvoir déménager, les raisons sont nombreuses pour justifier l'envie d'avoir une pièce en plus dans son logement.

Cependant, on ne construit pas de nouvelles cloisons à la légère. Voici les 5 points à ne pas négliger.

Le matériel

Quel type de cloison choisir ? Le choix va se porter en fonction du type de pièce, salle de bains, chambre ou encore bureau.

La cloison amovible : elle permet de séparer une pièce en deux sans pour autant mettre en place une solution définitive. Son atout : elle se pose sans percer, ni le sol, ni le plafond.

Elle peut être de taille et de style variés. Comme par exemple :

  • La cloison japonaise : de grands panneaux inspirés de la culture orientale. La cloison peut alors être coulissante ou fixe.
  • La cloison constituée de lames orientables modulables : des lames de bois orientables sur le même principe que les persiennes, pour laisser ou non passer la lumière. Existe sous forme de lames indépendantes, ou de cloison d'un mètre de large.
  • La cloison bibliothèque : pour une double fonction.
  • La cloison façon atelier : pour un look industriel très tendance.

Castorama a également imaginé toute une gamme de cloisons modulaires et amovibles, faciles à installer même pour les novices en bricolage, et surtout personnalisables. Ainsi, avec la gamme Alara, vous pouvez facilement monter une demi-cloison, une verrière, un claustra… en fonction de vos besoins et en quelques heures seulement.

La cloison définitive : pour concevoir une vraie pièce.

Cédrik Lemaire, chef du secteur bois bâti du magasin Castorama de Bondues, nous livre de précieuses recommandations avant de se lancer dans la construction d'une cloison définitive.

Il faut vérifier que les murs et le sol sur lesquels la cloison va s'appuyer sont assez résistants”. Il faudra par exemple préférer des éléments de construction légers pour les cloisons à l'étage, pour éviter d'ajouter un trop gros poids supplémentaire sur le plancher. Cédrik Lemaire considère qu'une cloison, une fois posée, est résistante quand son épaisseur dépasse 7 cm.

  • La cloison sèche : avec une structure métallique et des plaques de placoplâtre, c'est l'une des cloisons les plus plébiscitées selon Cédrik Lemaire. “Les plaques de plâtres d'une taille d'1,20 m sont fixées sur des montants métalliques qui doivent être séparés de 60 cm chacun”, explique-t-il. Il est aussi possible de monter des cloisons dans d'autres matériaux, en briques pour un cloison très résistante, ou en béton cellulaire, l'un des matériaux les plus légers du marché.
  • La cloison en verre : sous forme de pavés de verre, on la retrouve utilisée sur de petites surfaces et souvent dans les pièces d'eau. Il existe aujourd'hui des kits de pose pour pavés de verre pour monter des cloisons plus simplement et rapidement, sans mortier mais avec de la colle.
  • La cloison pour pièces humides : Cédrik Lemaire recommande des plaques de plâtres alvéolées qui sont traitées spécifiquement pour convenir aux pièces dotées d'une forte hygrométrie, comme la salle de bains.
  • La cloison façon verrière : parfaite pour séparer deux pièces tout en gardant une belle luminosité, fabriquée généralement en métal et verre pour plus de cachet. Plusieurs possibilités pour arriver à ce résultat : avec un soubassement à mi-hauteur en briques ou en béton cellulaire, il est possible de commander une structure métallique sur-mesure dans un magasin de bricolage, ou moins coûteuse et plus légère, une structure en bois et plexiglas est tout à fait envisageable.
  • La cloison végétale : constituée de plantes, elle habille l'intérieur et apporte une touche de verdure. Bois, métal, palette, la structure peut être faite de multiples matériaux.

À vous de choisir la cloison adéquate à votre projet.

L'électricité

Lorsqu'une pièce est séparée en deux, le système électrique est à revoir. En effet, le nombre de prises est à multiplier, et l'éclairage, qu'il s'agisse d'applique murale ou d'un plafonnier, doit également être repensé pour pouvoir éclairer les deux pièces de manière séparée”, nous explique Maud Peuteman, architecte d'intérieur en Picardie.

L'installation électrique est à élaborer au début des travaux, pour pouvoir passer les gaines dans la nouvelle structure si besoin. Il est préférable dans ce cas de se rapprocher d'un électricien.

La circulation de l'air

Chaque pièce doit être bien ventilée. L'architecte d'intérieur privilégie “d'aérer de manière naturelle via une fenêtre”, mais c'est aussi possible à l'aide d'une VMC.

Dans le cas où aucune de ces solutions n'est possible, veillez à laisser l'air du logement circuler, en ouvrant les portes par exemple.

L'isolation sonore et thermique

Les cloisons amovibles ne sont pas conseillées si vous êtes sensible aux bruits environnants ou aux variations thermiques.

Les cloisons en verre et végétale le sont un peu plus, et les cloisons sèches peuvent être totalement isolantes si vous choisissez d'y incorporer des matières isolantes dans la structure lors de leur construction.

La surface

Si vous envisagez de vendre votre bien immobilier à terme, n'oubliez pas que pour être considérée comme une chambre, une pièce doit mesurer un minimum de 9 m2 et doit disposer d'un système d'éclairage naturel, comme le rappelle Maud Peuteman.

De manière générale, pensez également à la bonne circulation des habitants. À titre d'exemple, la distance minimale requise entre un lit et un mur est de 60 cm pour un passage sans gêne, et 70 cm sont à prévoir en sortie de douche.