Matthieu M. - Publié le 31 mars 2020
ENVIRONNEMENT - En ville mais aussi à la campagne, la baisse de l'activité humaine apporte son lot de nouvelles réjouissantes.
Depuis le début de l'épidémie, il est difficile de tomber sur des nouvelles réjouissantes quand on consulte les médias. Fort heureusement, au milieu de cette avalanche d'informations souvent déprimantes, on trouve tout de même quelques notes d'espoir pour la planète notamment !
En raison de la baisse de l'activité humaine, à certains endroits, notre présence s'efface et la nature reprend ses droits. Pour la plus grande joie de notre santé et des animaux.
1 - Amélioration de la qualité de l'air : on respire mieux !
En raison de la baisse du trafic routier causée par les mesures de confinement, l'air est de plus en plus pur. Airparif, l'organisme chargé de surveiller la qualité de l'air en Île-de-France a enregistré une hausse de 20 à 30% de la qualité de l'air dans la région. En cause ? La baisse de 60% des oxydes d'azote, impliqués dans les mécanismes de pollution atmosphérique. Des résultats enthousiasmants qui concernent tout le territoire puisqu'à Nice ou Cannes, le taux de particules fines a chuté de 60%, nous apprend Nice Matin. En Chine, la baisse de la pollution atmosphérique aurait sauvé la vie de 4000 enfants et de 73 000 personnes âgées, selon le professeur Burke de l'université de Stanford. Bonne nouvelle pour notre santé !
1ers jours de #confinement, impact sur la #QualitéAir : ↘ de 20 à 30 % du dioxyde d'azote dans l'agglomération parisienne. ↘ également du dioxyde de carbone, gaz à effet de serre. Plus d'infos sur https://t.co/0kIZF9505l #Environnement #COVID19 pic.twitter.com/Vry9pHjGIB
— Airparif (@Airparif) March 25, 2020
2 - Moins de bruit en ville et plus de chants d'oiseaux
Sans voiture ou piétons, le silence a envahi les rues des villes depuis le début du confinement. Bruitparif a enregistré en Île-de-France une baisse des émissions sonores comprise entre 50 à 80%. Par conséquent, il est bien plus facile d'entendre les chants des oiseaux. La Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) a d'ailleurs lancé un défi spécial confinement : profiter du silence et de notre temps pour comptabiliser les oiseaux.
3 - Les animaux sauvages s'approprient de nouveaux espaces
La faune sauvage reprend ses droits quand les êtres humains restent chez eux. À Courchevel, un loup a descendu les pistes de ski, dans un port de Sardaigne les dauphins sont de retour et dans les calanques de Marseille, les agents ont remarqué une densité inédite d'animaux. Ouvrez les yeux ! Le spectacle de la nature est peut-être dans votre jardin...
Quels effets du confinement sur la #biodiversité marine ? Les agents du @ParcCalanques ont vu beaucoup de "vie" lors de leurs dernières patrouilles : dauphins, puffins, fous de bassan, thons, hérons... La fréquence et la densité des observations sont inédites.
— Parc des Calanques (@ParcCalanques) March 23, 2020
?© Lionel Laso pic.twitter.com/C3pWeWRoNJ
Et il n'y a pas que du côté de l'environnement que l'on trouve des bonnes nouvelles, l'épidémie de Covid-19 a engendré de nombreuses initiatives solidaires à découvrir ici !