Martin Dawance - Publié le 31 août 2016
SOLIDARITÉ - Les garde-manger de rue en libre-service nés aux États-Unis ont inspiré une jeune toulousaine en passe d'importer le concept dans son quartier.
Vous avez été nombreux à saluer l'idée du garde-manger solidaire né aux États-Unis. Dans cette armoire installée dans la rue, des produits alimentaires sont mis à disposition, en libre-service, aux personnes en insécurité alimentaire.
“The little free pantry”, comme elle a été baptisée aux États-Unis, pourrait devenir “l'armoire locale partagée” en France, grâce à Laura Saraga, habitante de Toulouse de 22 ans, qui a lancé un projet de financement participatif sur Ulule pour installer plusieurs de ces boîtes dans sa ville.
Particulièrement intéressée par les projets collaboratifs et par conséquent la création de lien social, cette étudiante en école de commerce a voulu importer le concept afin de réduire l'isolement et renforcer la mixité sociale de son quartier.
Comme aux États-Unis, les habitants du quartier auront la possibilité de laisser de la nourriture mais, aussi des produits pratiques du quotidien comme des couches, des lingettes et autres.
Un financement plus que réussi
Dans la description de son projet sur Ulule, elle explique : “nous pouvons, pierre à pierre, geste après geste, contribuer à rendre notre ville plus responsable et faire de nos actes des actes engagés, positifs envers nos vies, notre environnement et notre voisinage.”
La jeune toulousaine voulait rassembler 300 euros pour payer la promotion et la confection d'une armoire partagée. Alors qu'il reste encore huit jours pour contribuer, elle a déjà pratiquement doublé la mise.
Une première armoire verra le jour prochainement dans le quartier de Matabiau, suivie probablement d'une deuxième. Laura Saraga invite les bons bricoleurs à la contacter sur sa page facebook afin de lui prêter main forte pour la construction.
Ceux qui voudraient se lancer dans un projet similaire peuvent s'appuyer sur notre tutoriel pour construire une bibliothèque de rue. C'est en effet ce principe qui avait inspiré le premier garde-manger solidaire.
