Castorama avec la Rédaction - Publié le 11 août 2023
PILE OU FACE - Vous allez procéder à la rénovation énergétique de votre logement ? Sachez que les faiblesses de l'isolation thermique intérieure constituent les atouts de l'isolation thermique par l'extérieur, et vice-versa.
Voyons ensemble celle qui correspond le mieux à votre situation !
Quels sont les avantages d'une isolation thermique par l'extérieur ?
L'isolation thermique par l'extérieur (ITE) présente de meilleures performances énergétiques. Tout d'abord, elle limite les ponts thermiques, endroits où l'isolation sera rompue. Avec une isolation thermique intérieure (ITI), chaque plancher du bâti viendra gêner l'isolation du mur qui sera obligatoirement discontinue.
De plus, l'ITE offre un confort d'été supérieur, car elle enveloppe les murs de la maison. De ce fait, elle renforce leur étanchéité et leur apporte une plus grande protection (notamment face à la pluie et au gel). Sur le plan pratique, l'isolation thermique par l'extérieur n'empiète pas sur la surface habitable, contrairement à l'isolation intérieure qui va réduire vos espaces. Par conséquent, l'ITE n'impacte pas l'utilisation du logement, là où l'ITI nécessite de libérer successivement les pièces lors des travaux.
L'ITE constitue l'occasion idéale de moderniser l'apparence du bâtiment, que ce soit dans le cadre d'un ravalement de façade ou lors d'une rénovation complète. Toutefois, elle implique une augmentation du coefficient d'occupation au sol et doit respecter les règlements de la commune. Vous devrez réaliser les demandes d'autorisation d'urbanisme requises (déclaration de travaux notamment). Autre défaut, et pas des moindres, elle implique des coûts supérieurs à l'isolation intérieure, notamment si vous refaites la toiture. Enfin, la luminosité du logement peut aussi en prendre un coup, lors de l'isolation des fenêtres.
Chez Castorama, vous pourrez choisir entre un bardage bois ou composite, sachant que le bardage composite présente beaucoup d'avantages, car il est fabriqué à partir de fibres, de particules de bois recyclées et de résines polymères : résistance plus grande, garantie 10 ans, entretien facile, variété de choix... Mais le bardage en bois n'a pas dit son dernier mot ! Non seulement il ravira les amoureux des matériaux vivants et naturels, mais surtout il est plus écologique et moins cher, de quoi provoquer un achat coup de coeur.
Dans quelles situations faut-il privilégier une isolation thermique par l'intérieur ?
Malgré les avantages que représente l'isolation thermique par l'extérieur, elle est parfois inadaptée. C'est le cas lorsque les façades bordent l'espace public ou sont en limite de propriété. Si l'isolation par l'extérieur implique d'empiéter sur la voirie ou chez le voisin, ou si votre budget ne vous le permet pas, vous devrez opter pour une intervention intérieure.
En périmètre protégé, la réglementation peut interdire la modification des façades. De même, un bâtiment qui présente une architecture contraignante (nombreuses parois vitrées ou balcons, modénatures) engendrera trop de ponts thermiques et rendra l'isolation par l'extérieur moins pertinente.
En outre, l'ITI se révèle moins coûteuse que l'ITE. Elle est plus facile à réaliser soi-même, mais nécessite quelques compétences techniques (révision de l'électricité et du passage des tuyaux). Elle tombe à pic si vous devez rénover les parements intérieurs ou restructurer l'habitation !
Quels isolants pour l'intérieur de la maison ?
Les isolants ont des propriétés et des empreintes écologiques variables selon le matériau qu'ils utilisent. En termes d'écologie et d'efficacité, on trouve au premier rang la laine d'origine animale, mais aussi la ouate de cellulose, qui vient de déchets recyclés, notamment du papier : entre 0.038 et 0.044 W/m.K (Watt par mètre-kelvin) de conductivité. Autre isolant biosourcé et efficace, la fibre de bois (0.036 à 0.046 W/mk). Efficace en été comme hiver, la fibre de bois absorbe très bien la vapeur d'eau mais résiste mal au feu.
Ensuite, on peut citer l'isolant Métisse (0,039 W/mk), fabriqué en coton recyclé, qui isole contre le froid mais aussi le chaud grâce à un bon déphasage. Il fait également office d'isolant phonique.
Du côté des isolants qui ne sont pas biosourcés, on retrouve les isolants à partir de laine minérale, comme la laine de verre (entre 0.030 W/mk et 0.040 W/mk). Peu écologique, elle est malgré tout très efficace comme isolant et résiste au feu. De plus, elle a de bonnes capacités d'isolation phonique. Dernier atout, sa durabilité est exceptionnelle, puisque vous pouvez la conserver 55 ans minimum sans entretien !
Dernier type d'isolant, ceux qui sont dérivés de la pétrochimie, c'est-à-dire le polystyrène (expansé ou extrudé) et le polyuréthane. Comme la laine de verre, ils sont peu coûteux et offrent de belles performances pour une place très limitée, même en isolation extérieure. En revanche, leur bilan écologique n'est pas bon et leur faible densité les empêche d'offrir un bon confort d'été. Enfin, dernier inconvénient, en cas d'incendie ils dégagent des vapeurs toxiques et mortelles.