Lisa Hör - Publié le 23 octobre 2015
SIXTIES - Ce héros incarne le rêve américain des années soixante. Adoptez une ambiance vintage pour votre bureau et asseyez-vous dans le fauteuil du patron.
Entre les cigarettes, l'alcool et l'adultère, Don Draper est un homme d'excès. Ce qui n'empêche pas sa réussite, bien au contraire. Il s'impose avec brio comme publicitaire dans le New York des années 60, et séduit tous ceux qu'il croise, nous y compris, à travers notre écran.
Pourtant rien de flamboyant chez lui. C'est une assurance discrète, un mystère, une autorité. Et si en copiant son univers, le bureau où il passe toutes ses journées, on gagnait nous aussi en charisme ?
Tout le monde peut tenter l'expérience, et s'inspirer de son bureau, tel qu'il apparaît dans les saisons 4 à 6. Hors de question pour les femmes d'aujourd'hui de se contenter du rôle de secrétaire. C'est le bureau de Don Draper, mais dans notre version, l'assistante Peggy Olson, elle aussi, s'assoit dans un fauteuil capitonné.
Le siège du pouvoir
L'objet qui mérite le plus grand soin, c'est bien sûr le fauteuil. Il se doit d'être à la fois confortable et imposant.
Au début de la série, Jon Hamm, qui incarne Don Draper, s'assoit dans un fauteuil original Time-Life ES 105, qui vient meubler en 1960 le gratte-ciel new-yorkais du même nom. Cette icône, dessinée par Charles et Ray Eames, n'est plus produite, mais l'on peut se procurer un modèle équivalent, le fauteuil ES 104, pour 6 500 euros.
On lui préfère le Time-Life EA108, toujours par les mêmes designers. Son look épuré apparaît plus tard dans la série. On trouve facilement des fauteuils actuels qui s'en inspirent, comme celui-ci, soldé à 452 euros.
Quant au bureau, il se chine en version luxe et vintage, en noyer, à 1270 euros, ou en teck, à 790 euros. On peut aussi étaler ses dossiers à moindres frais sur un grand plateau en bois massif, en optant pour du moderne, à 550 euros.
Autre possibilité : customiser un bureau que l'on possède déjà. Il existe des produits pour teinter le bois, à appliquer directement sur le meuble, ou des revêtements adhésifs imitant le bois, comme celui-ci, d'une belle couleur chocolat. De quoi donner du cachet à moindre prix.
Une ambiance studieuse
Tout dans cette pièce doit inspirer le respect. Le sol se couvre de moquette gris anthracite, les fenêtres de stores et de voilages crèmes. Non, ce n'est pas triste, ça fait professionnel.
Réussite sociale oblige, les murs sont habillés de panneaux en bois. Mais comme on est très pris par le travail, on ira vers une solution simple à poser, avec ces avec ces lames adhésives murales en chêne ou brutes, à teinter avec le même produit utilisé pour relooker votre bureau.
La touche de couleur viendra de ces fauteuils en lainage orange, chinés à 250 euros pièce. Dessiné par Eero Saarinen en 1957, ils ont meublé les grands bureaux du monde entier avant de s'inviter chez vous.
Des accessoires vintage
Le vintage, ce n'est pas seulement des meubles collectors. C'est aussi des accessoires d'époque à poser çà et là. Un globe terrestre, pour bien montrer que vous allez conquérir le monde. Des téléphones anciens, pour se rappeler du temps où l'on n'était pas encore accro à son smartphone.
Et bien sûr, une machine à écrire, pour se la jouer intellectuel. Taper dessus décuplera votre imagination et votre créativité. Celles que l'on voit dans la série sont des Selectric, à la pointe de la technologie en 1961.
Avec tout ce travail, vous aurez bien mérité une pause. Alors n'oubliez pas le mini-bar, vintage lui aussi. Vous le ferez roulez jusqu'à votre table basse, pour servir un verre à vos collègues et amis. Rien que du soft, bien sûr, on a vu les ravages de l'alcool sur les personnages de Mad Men.
Ces verres, justement, répliquent parfaitement ceux de la série. Importés depuis les Etats-Unis, ils portent le nom très à propos de Madison Avenue. Oui, comme la rue où travaille Don Draper. Vous voilà vraiment à Manhattan.