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TRAVAUX - La bâtisse tombait presque en ruine. Rénovée, elle est devenu un lieu de repos agréable. À l'intérieur, le bois clair est souligné par une décoration minimaliste.

De la route, on aperçoit une façade brute, marquée par le temps, avec les briques encore apparentes. Deux petites fenêtres aux volets en bois laissent filtrer une lumière chaleureuse. Mais de ce point de vue, rien ne laisse présager la transformation qu'a vécue cette bâtisse au cœur des Vosges.

© Stanislas Claude

Il faut en faire le tour, pour voir que deux des façades ont été recouvertes d'un bardage en bois, qui fait écho à la forêt environnante.

Cette maison a d'abord servi de grange, annexe d'une maison voisine, dans cette clairière isolée. L'architecte Stanislas Claude l'a transformée en un refuge chaleureux au c?ur des bois.

À l'intérieur, le bois omniprésent et l'agencement minimaliste en font un pied-à-terre agréable partagé par une fratrie comme maison secondaire, où il fait bon se retirer, au calme.

Fiche de chantier

Ouvriers

Un artisan tous corps d'état a travaillé sur toute la rénovat

Durée des travaux

110 000 euros

Budget

6 mois

Une petite maison qui se fond dans le paysage

Au début des travaux, il n'y avait que les quatre murs et le toit, qui avait été refait quelque temps plus tôt, pour ne pas que le bâtiment ne soit classé en ruine.

L'isolation a été réalisée par l'intérieur, ce qui a permis de ne refaire que les façades les plus abîmées. Deux ont été rénovées avec un bardage bois, la troisième avec du crépi. La quatrième, celle que l'on voit depuis la route, était suffisamment en bon état pour la conserver.

La Roubière, nom donné à la grange par les anciens propriétaires, avant les travaux.
La Roubière, nom donné à la grange par les anciens propriétaires, avant les travaux. © Stanislas Claude
La Roubière, après rénovation, dans une clairière des Vosges.
La Roubière, après rénovation, dans une clairière des Vosges. © Stanislas Claude
La façade nord-ouest avant les travaux.
La façade nord-ouest avant les travaux. © Stanislas Claude
La même façade, avec le crépi.
La même façade, avec le crépi. © Stanislas Claude

Distribuer les pièces là où il n'y avait que du vide

À l'intérieur, tout était à construire. À commencer par un plancher pour le deuxième étage.

L'intérieur de la Roubière, avant rénovation, de part et d'autre du mur porteur.
L'intérieur de la Roubière, avant rénovation, de part et d'autre du mur porteur. © Stanislas Claude

Ce plancher est positionné assez bas pour laisser un espace suffisant à l'étage.

© Stanislas Claude

La cuisine et le salon ont été dessinés au rez-de-chaussée, en conservant le mur porteur au centre, tandis qu'à l'étage se trouvent une petite salle de bains et deux petites chambres mansardées, qui se partagent la même fenêtre.

© Stanislas Claude

Style chaleureux dans la cuisine, monacal dans les chambres

La solution pour que le rez-de-chaussée soit lumineux malgré le plafond bas : un puits de lumière dans un angle de la cuisine.

 

 

La cuisine de la Roubière.
La cuisine de la Roubière. © Stanislas Claude
À droite, le puits de lumière vu de l'étage. À gauche : le nouvel escalier.
À droite, le puits de lumière vu de l'étage. À gauche : le nouvel escalier. © Stanislas Claude

L'escalier qui mène aux chambres est la fierté de Stanislas Claude : il prend très peu de place, mais est très lumineux, grâce à une petite fenêtre, aux murs blancs et aux marches en pin clair.

Son style minimaliste est souligné par une lampe en croix. Un esprit monacal que l'on retrouve dans les petites chambres.

L'une des chambres et l'enfilade de portes au rez-de-chaussée.
L'une des chambres et l'enfilade de portes au rez-de-chaussée. © Stanislas Claude

L'ensemble donne l'impression d'une "petite maison de poupée" selon les mots de l'architecte. Une retraite agréable, où il fera bon passer quelques week-ends cet hiver.

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