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COUP DE PINCEAU - Vous voulez donner un coup de fraîcheur à vos pièces ? En prenant vos précautions, votre projet peinture aura toutes les chances d'être un succès !

Suffit-il d'un pot de peinture, d'un pinceau, de badigeonner les murs et hop, le tour est joué ? Si (re)peindre son chez soi peut sembler relativement simple, de nombreux pièges guettent pourtant les bricoleurs amateurs qui n'ont jamais mis la main à la pâte peinture. En effet, des petites erreurs anodines suffisent parfois à ruiner votre rénovation. Qui a envie d'une peinture qui s'écaille, de coulures disgracieuses ou des couches irrégulières ? Personne, et encore moins dans un endroit où l'on passe le plus clair de son temps (18h39 par jour paraît-il !). 

Alors, pour éviter ces petits accrocs qui gâcheraient tous vos efforts, il est primordial de se préparer et de choisir les bonnes techniques, et ce, dès le départ. Et ça tombe bien, voici tout ce que vous devez savoir pour rafraîchir correctement vos pièces dans cet article.

À vos pinceaux !

Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire quand on veut peindre un mur ?

1. Ne pas préparer sa surface

Ne pas préparer correctement sa surface à peindre est une des erreurs les plus courantes ! On pense à tord qu'une nouvelle couche de peinture cachera toutes les imperfections présentes sur ses vieux murs. Que nenni ! Si vous vous en tenez à cette théorie, vous vous rendrez compte qu'une fois votre peinture sèche, elles ressortiront.

Vous avez des trous, fissures, bosses, craquelures ou autres défauts de surface ? Pensez à reboucher, poncer et égaliser pour obtenir un mur lisse et uniforme, et échapper aux impuretés qui pourraient transparaître sous la peinture. Vérifiez également que votre mur est nettoyé et dégraissé avec un nettoyant adapté afin d'améliorer l'adhérence de la peinture et éviter les problèmes d'écaillage ou de cloques à long terme. Un bon travail préparatoire est la clé d'une peinture réussie !

Pensez enfin à organiser votre chantier ! Prenez exemple sur Charles, qui a voulu relooker sa cuisine : il a d'abord fait du tri, débarrassé et dégagé ses affaires loin des éclaboussures pour avoir un espace de travail agréable et repeindre ses murs tranquillement !

2. Utiliser le mauvais matériel

Les pinceaux et rouleaux bas de gamme perdent leurs poils (ou fibres) qui se retrouvent incrustés dans la peinture. Alors même si le coût d'achat initial est plus élevé, investir dans du bon matériel sera beaucoup plus rentable. Car vous commencez à le savoir : qui dit matériaux résistants dit aussi plus durables. Ils pourront être réutilisés de nombreuses fois sans se détériorer.

De plus, certains accessoires peuvent aussi faire des marques et créer une application irrégulière sur votre mur, surtout si ces derniers ne sont pas adaptés à la zone à peindre. Préférez un pinceau à rechampir pour les angles, un pinceau spalter pour les grandes surfaces planes, ou encore un rouleau anti-goutte pour le plafond.

Un bon outillage est également conçu pour être ergonomique et facile à manier afin de limiter la fatigue au niveau du poignet. Testez toujours vos pinceaux avant de les acheter : si la prise en main est pratique, cela facilitera grandement votre travail de peinture !

3. Peindre dans des conditions inadaptées

Pour une application et un séchage correct, il est conseillé de peindre généralement entre 10°C et 25°C. En dehors des températures, la peinture peut être difficile à appliquer, à adhérer à la surface, mais aussi former des cloques ou sécher trop lentement... Des situations qu'on préfère éviter !

De plus, une peinture qui sèche correctement résistera mieux à l'usure dans le temps. Sachez aussi qu'un taux d'humidité excessif ralenti considérablement le séchage, risquant de faire gondoler votre peinture et accentuer le risque de coulures. L'inverse n'est pas mieux : si le taux est très bas, la peinture sèche beaucoup trop vite et vous aurez du mal à rectifier vos erreurs de coups de pinceaux. L'idéal est de peindre avec un taux aux alentours de 70%. Pour le réajuster et avoir un séchage uniforme, aérez (ou fermez) convenablement votre pièce pendant et après l'application et renouvelez l'air en activant votre VMC.

Enfin, travaillez avec un bon éclairage (naturel ou artificiel) pour mieux voir les défauts et les corriger ou appliquer la peinture de manière régulière.

4. Ne pas utiliser de protection

Que ce soit sur un parquet, une moquette ou un carrelage... Les éclaboussures et les gouttes de peinture peuvent être compliquées à enlever une fois séchées. La solution ? Protéger son sol !
Pour ce faire, tapissez votre sol avec des vieux journaux ou utilisez une bâche de protection qui pourra également servir pour recouvrir vos meubles. Les joints et les plinthes étant eux aussi exposés aux coulures, utilisez un ruban de masquage facile à retirer, pour sécuriser les interrupteurs et tous vos rebords de fenêtres, poignées, et portes.

Il en est de même pour vos habits : évitez de salir vos affaires auxquelles vous tenez. Vous pouvez vous servir de vos vieux haillons que vous n'utilisez plus pour leur donner une seconde vie.
Néanmoins, le plus important à protéger, ce n'est pas votre T-shirt préféré, mais bien votre santé ! En effet, de nombreuses peintures contiennent des composants chimiques pouvant provoquer des irritations ou des allergies en cas de contact avec la peau ou avec les voix respiratoires. Prévoyez ainsi des vêtements couvrants (manches longues, pantalon), des gants, un masque et des lunettes de protection.

5. Ne pas calculer son besoin en peinture

Lorsqu'on se laisse dans un projet de peinture, que ce soit pour rafraîchir une pièce ou repeindre une maison entière, il est essentiel d'estimer les quantités de peinture dont vous aurez besoin. Trop de pots, il y aura du gaspillage coûteux. Mais si vous vous restreignez, il faudra retourner en magasin... Alors, autant faire les bons calculs !

Pour vous aider, il existe un simulateur qui permet d'évaluer les surfaces à peindre en entrant simplement les dimensions des murs et des plafonds. Il prend également en compte les déductions à effectuer pour les ouvertures, le type de support (lisse ou irrégulier) et le nombre de couches prévues. Grâce à ces données, il calcule précisément les mètres carrés à couvrir et détermine le nombre de litres ou pots de peinture nécessaires.

© Capture d'écran Castorama

6. Choisir la mauvaise peinture

La phase la plus importante, c'est bien le choix de sa peinture. Quelle couleur voulez-vous avoir ? Laquelle s'accorderait le mieux avec votre décoration ? Et surtout quelle finition choisir en fonction de votre pièce et vos murs ?

Il faut savoir que les peintures mates dissimulent mieux les imperfections mais sont plus difficiles à nettoyer. Évitez les finitions brillantes qui accentuent les défauts. En revanche, ces dernières sont plus résistantes à l'humidité et seront idéales pour les cuisines et les salles de bains. Leur rendu satiné reflètera mieux la lumière, pour apporter plus de la luminosité et agrandir visuellement une pièce.

Pour plus de conseils retrouvez tous nos articles pour savoir comment bien choisir votre peinture :

Avec toutes ces astuces, votre projet de peinture se déroulera sans accroc. Votre intérieur retrouvera une seconde jeunesse, avec des murs dans un état irréprochable que vous pourrez admirer pendant de longues années !